La population du territoire du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est bénéficie désormais d’un meilleur accès aux services de proximité en santé mentale. Les clientèles jeunesse et adulte peuvent maintenant obtenir plus rapidement et aisément les soins dont elles ont besoin.
Dans le cadre des actions gouvernementales visant à améliorer l’accès aux soins et aux services en santé mentale pour la population, le gouvernement souhaite que tous les CLSC du Québec puissent offrir à la population un accès simplifié aux services, avec et sans rendez-vous.
On retrouve des services d’accueil, d’analyse et d’orientation en santé mentale en présentiel, avec et sans rendez-vous, dans un délai d’une heure ou moins, dans sept CLSC du territoire du CISSS de la Montérégie-Est selon l’horaire suivant :
En semaine - 8 h à 16 h
CLSC des Maskoutains (Saint-Hyacinthe), de la MRC-dActon (mardi au vendredi), Simonne-Monet-Chartrand (Longueuil), de Longueuil-Ouest, de Boucherville, des Patriotes (Beloeil) et Gaston-Bélanger (Sorel-Tracy)
En semaine - 16 h à 20 h
CLSC Longueuil-Ouest et des Patriotes (lundi et mercredi) CLSC des Maskoutains et Simonne-Monet-Chartrand (mardi et jeudi) CLSC Gaston-Bélanger (lundi au vendredi)
Samedi - 8 h à 16 h
CLSC des Maskoutains, Simonne-Monet-Chartrand et Gaston-Bélanger
Dimanche - 8 h à 16 h
CLSC Gaston-Bélanger
L’horaire et les coordonnées des CLSC sont disponibles sur santemonteregie.qc.ca.
Un accueil téléphonique ou une prise de rendez-vous est également possible du lundi au vendredi de 8 h à 20 h et les fins de semaine de 8 h à 16 h, de même que les jours fériés au 1 833 771-3716 pour toute personne nécessitant de l’aide pour elle-même ou un proche. Il est aussi possible de joindre en tout temps une professionnelle ou un professionnel en intervention psychosociale au Info-Social 811 (811, option 2).
Citations :
« Les CLSC jouent un rôle important dans l’accès aux services de santé mentale de première ligne. Ils sont facilement accessibles et leurs services sont bien connus et appréciés par la population. C’est pour cette raison que plusieurs efforts sont mis en œuvre, partout au Québec, pour fournir des services de proximité de plus en plus accessibles. Nous sommes sur la bonne voie puisque le nombre de personnes en attente d’un service de première ligne, tant en santé mentale adulte que pour la clientèle jeunesse, continue de diminuer. » Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux et ministre responsable de la région de la Montérégie «
Les CLSC sont au cœur de l’accès aux soins de proximité, en santé mentale comme en santé physique. Ils constituent une porte d’entrée essentielle, reconnue et appréciée des Québécoises et des Québécois. Grâce aux efforts soutenus déployés partout au Québec, les services de première ligne sont aujourd’hui plus accessibles que jamais. Les résultats sont au rendez-vous : le nombre de personnes en attente diminue tant pour la santé mentale adulte que pour la jeunesse. C’est la preuve que notre réseau avance dans la bonne direction et que les CLSC contribuent concrètement à bâtir un système de santé plus humain et plus proche des besoins de la population. » Shirley Dorismond, députée de Marie-Victorin et adjointe parlementaire du ministre responsable des Services sociaux
Faits saillants :
• Ajoutons que des services de crise et des trajectoires adaptées sont en place pour les personnes ayant besoin d’être prises en charge très rapidement dans le secteur de l’est de la Montérégie. Des services d’intervention mixte avec les policiers et les équipes psychosociales de proximité et des services d’aide en situation de crise sont également présents sur tous les territoires. De plus, un lien de collaboration est formalisé entre les services en santé mentale et les groupes de médecine de famille (GMF) ainsi que le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) pour faciliter l’accessibilité et la continuité des services.
• Ces services s’inscrivent dans le cadre de la mise en place du Mécanisme d’accès en santé mentale (MASM), dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux soins et aux services spécialisés en santé mentale pour la population en général, tout en considérant les besoins particuliers des populations vulnérables et des milieux éloignés.
• C’est donc au MASM, par l’intermédiaire des équipes en place, que les besoins de la personne sont évalués, et que, sans diagnostic, une première intervention peut lui être offerte pour l’orienter ensuite vers le service le plus approprié et pertinent. Selon le modèle de soins par étapes utilisé, des traitements de première intention ou des interventions à court terme peuvent être effectués au MASM, de la même façon que ce dernier peut référer vers des services de psychologie ou de psychothérapie ou spécialisés pour les besoins plus complexes et intensifs, selon l’évaluation des besoins de la personne.
• Enfin, rappelons que le Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 comprend des actions et des collaborations menées avec 10 ministères et organismes gouvernementaux et plusieurs autres partenaires, notamment communautaires. Il met en œuvre des actions qui soutiennent l’accès aux soins et aux services, et favorise des projets intersectoriels complémentaires pour améliorer la continuité et la qualité de ces soins et services.